Nos actualités.
-
Lutte contre le harcèlement scolaire et les discriminations : des avocats au collège, en mode pédagogue
C'est ce que confirme aussi Maître Zimmermann, une autre avocate intervenant dans une classe voisine. Elle a fait jouer une petite scène aux élèves dans laquelle une témoin de harcèlement en appelle à un adulte.
"Quand j'ai interrogé les élèves après sur ce qu'ils pensaient de cette intervention ils m'ont tout de suite dit que c'était exactement ce qu'il fallait faire. Mais quand j'ai posé la question de savoir si, eux, dans une telle situation, seraient allés appeler un surveillant ils ont fini par me dire que non. Ça met en évidence ce décalage entre la théorie qu'ils ont bien compris et la mise en pratique qui est bien plus délicate."
Une preuve de plus que le combat face au harcèlement scolaire est loin d'être gagné.
-
« Les comparutions immédiates, exception procédurale française, représentent une justice de deuxième classe inacceptable »
Un collectif d’avocats et de magistrats constitué par l’Union des jeunes avocats de Paris dénonce dans une tribune au « Monde » la multiplication des procédures de comparution immédiate, un choix politique censé répondre à des impératifs de résultat et de rapidité. Mais, en pratique, ces audiences sont menées à toute vitesse au bout de longues heures d’attente, un véritable dévoiement de la justice.
-
Aux comparutions immédiates : « Non, l’insigne de la police nationale n’est pas gage de vérité ! »
Sa consœur, Léa Zimmermann, retourne comme un gant l’argument de la procureure, selon lequel les policiers n’ont pas pu se tromper dans leur identification puisqu’ils connaissent les prévenus. « Oui, ils se connaissent. Et je pense même que c’est la seule raison de leur interpellation. Des infractions sont commises. Alors on va chercher ceux qui sont connus pour commettre des infractions. »
Les deux avocates plaident la relaxe pure et simple et emportent la conviction des juges.
-
Rentrant du golf, le chauffard ivre avait percuté une jeune femme : « J’ai passé trois mois en rééducation »
« J’étais sonné, explique-t-il. Je venais d’avoir mon épouse au téléphone qui était très en colère. Je regrette d’être parti mais j’ai paniqué. » « Il sait que la conduite qu’il a eue n’était pas appropriée, assure son avocate, Maître Léa Zimmermann. Il a honte de ce qu’il a fait et culpabilise beaucoup. »
Selon elle, son client n’a toutefois « pas le profil d’un chauffard ». « Aussi, ses tests sanguins réalisés avant et après l’accident n’attestent absolument pas d’une consommation excessive et habituelle d’alcool », ajoute-t-elle.
-
Meurtre de Vanesa Campos : deux hommes condamnés en appel à quatorze ans et dix-sept ans de prison ferme
Ces deux hommes comparaissaient aux côtés de trois autres Egyptiens, accusés d’association de malfaiteurs et du vol de l’arme du crime. L’un a été acquitté. Les deux autres ont été condamnés respectivement à trois ans d’emprisonnement dont un avec sursis pour le vol de l’arme, et cinq ans dont deux avec sursis pour association de malfaiteurs.
« La cour d’assises a considéré qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves dans le dossier » et « nous sommes très satisfaits de cette décision qui est juste », a salué Me Léa Zimmermann, avocate de Karim Abousheisha, acquitté en appel. L’homme avait été condamné à six ans ferme en première instance.
-
Meurtre de Vanesa Campos: un homme accuse un policier de violences lors du procès
Karim Abousheisha accuse un des policiers de son escorte dans le box de l'avoir frappé au visage et insulté lors d'une suspension d'audience dans l'après-midi du vendredi 17 mars, ont indiqué ses avocats, Me Léa Zimmermann et Me Antoine Aussedat.
Selon Me Zimmermann, il s'était levé pendant l'audience pour "soulager ses douleurs au dos et aux hanches", ce dont il avait été autorisé le matin par la présidente. Mais la consigne n'avait pas été transmise aux policiers présents dans le box l'après-midi. Une "altercation verbale" a alors éclaté entre l'accusé et le fonctionnaire, selon la plainte consultée par l'AFP.
Me Zimmermann a entendu "des cris" de son client venant du couloir derrière le box. Elle s'est rendue au dépôt pour le voir: "Il tremblait et avait des traces de coups à la tempe gauche et à la joue droite", a-t-elle assuré à l'AFP. Son client lui a expliqué qu'en sortant du box, le policier l'avait "insulté" et "frappé".
-
Créteil : un policier sera jugé pour violences commises sur un homme lors d'un procès d'assises
Un policier sera jugé le 8 novembre devant le tribunal correctionnel de Créteil pour des violences commises sur un homme acquitté par la cour d'assises du Val-de-Marne en mars lors du procès en appel pour le meurtre de Vanesa Campos, a appris l'AFP mardi auprès des avocats de ce dernier et du parquet de Créteil.
Le policier avait été placé en garde à vue et déféré le 25 mai, a indiqué le parquet de Créteil. Il sera jugé pour violences par personne dépositaire de l'autorité publique et outrage sexiste, a précisé le parquet.
Les avocats de Karim Abousheisha, Me Léa Zimmermann et Me Antoine Aussedat, n'ont pas souhaité faire de commentaire. Leur client, de nationalité égyptienne, avait été acquitté en appel par la cour d'assises du Val-de-Marne en mars.
